Anishinaabe de la Première Nation Aamjiwnaang et né en 1989, Nico Williams (ᐅᑌᒥᐣ) travaille actuellement à Tiohtià:ke | Mooniyang | Montréal. Multidisciplinaire et souvent collaborative, sa pratique s’articule autour du perlage sculptural.

 

Membre actif de la communauté urbaine des arts autochtones de Montréal, Nico Williams siège au conseil d’administration de la Biennale d’art contemporain autochtone et fait partie de l’équipe de recherche du projet Contemporary Geometric Beadwork (« perlage géométrique contemporain »).

 

Il a animé des ateliers à l’Institut de technologie du Massachusetts (« MIT »), à l’Université NSCAD, au Centre d’art autochtone, au ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord de même qu’à l’Université Carleton.

​

Ses œuvres ont été exposées au pays comme à l’étranger. Elles ont notamment été présentées au Musée d’art de l’Université de Toronto, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Musée d’art contemporain de Montréal, au Conseil des arts de Victoria en Colombie-Britannique de même qu’à la Fondation PHI pour l’art contemporain et à La Guilde, deux établissements situés à Tiohtiá:ke. Intitulée Chi-Miigwech, la plus récente exposition solo de Nico Williams s’est tenue au Centre Never Apart de Tiohtiá:ke.

​

Le National Geographic, en 2018, et la CBC, en 2021, se sont aussi intéressés à sa pratique artistique. Les œuvres de Nico Williams font désormais partie de prestigieuses collections publiques, notamment celles du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d’art contemporain de Montréal, du Musée des beaux-arts de l’Ontario, des Archives nationales du Québec, la Collection Hydro-Québec, de la Fondation culturelle ojibwée et de la Collection d’œuvres d’art de la Banque Royale du Canada. En 2020, la SickKids Foundation (« fondation pour les enfants malades ») de Toronto a commandé à l’artiste sa première sculpture publique : Monument to the Brave (« monument aux braves »).

​

Lauréat de la bourse Impulsion et de la bourse pour artistes de Fluevog, le créateur a par ailleurs reçu le soutien financier du Conseil des arts du Canada, du Conseil des arts de Montréal, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts de l’Ontario.